6 Mai 2010
Le dirigeant par intérim de la Guinée, le général Sékouba Konaté, a déclaré le mardi 4 mai 2010 que personne n'avait «le pouvoir ni le droit» de retarder l'élection présidentielle prévue le 27 juin dans le pays, a rapporté le représentant de l'ONU Said Djinnit cité par le Journal Le Figaro.
Devant des partenaires au développement de toutes les institutions, le Général Konaté a précisé que si des forces empêchaient la tenue du scrutin présidentiel, lui il s'en partirait du Pouvoir.
Le Président de la Transition a, d'après Aminata , réitéré également que les frontières seront soumises à des patrouilles et opérations de ratissages régulières «pour que persoone ne vienne troubler la tenue des élections». Ce point de la déclaration fait suite aux rumeurs les plus folles au sujet des mouvements suspects des rebelles aux frontières avec la Côte d'Ivoire et des pays anglophones.
Le représentant onusien a publiquement réitéré «le soutien total de la communauté internationale pour tout ce que le président Konaté entreprendra afin d'assurer la tenue de ces élections à la date prévue».
MM. Konaté et Djinnit s'exprimaient au cours d'une cérémonie à Conakry, organisée pour la remise d'un rapport d'évaluation du secteur de la sécurité en Guinée. Au bout de compte, on est enclin à soutenir que le général Konaté est en train de donner une riche leçon de démocratie à tous les dictateurs africains qui ambitionnent de s'éterniser au pouvoir.