26 Mai 2010
Sur 36 demandes de candidatures à la course présidentielle du 27 juin prochain,
seuls 24 ont reçu l’aval de la Cour Suprême de Conakry. Seule femme en lice, Madame Saran Daraba Kaba n’a pas la faveur des pronostics.
La Cour Suprême de Conakry a rendu son verdict, lundi 24 mai 2010, autorisant les candidatures des partis politiques retenus à briguer les suffrages des électeurs guinéens le 27 juin prochain.
Dans ce qui rassemble à une «affaire d’hommes », madame Saran Daraba Kaba fait tâche d’huile. Cette ancienne baronne du régime Conté n’a pas les faveurs des pronostics selon les observateurs qui
précisent toutefois qu’il n’y a pas de favori et de candidat du pouvoir, à proprement parler.
Selon Mamadou Sylla, président de cette juridiction, aucun membre de la hiérarchie militaire ne briguera le fauteuil présidentiel.
Comme bon nombre d’observateurs s’y attendaient, les ténors de la vie politique guinéenne tels que Alpha Condé, Sidya Touré, Cellou Dalein Diallo, François Loncény Fall, Kassory Fofana Alias
Donkass et le richissime homme d’affaires guinéen, Mamadou Sylla, l’ancien président de l’assemblée nationale, Aboubacar Somparé restent en lice.
Conformément aux dispositions de la constitution guinéenne, la Cour Suprême de Conakry par la voix des plénipotentiaires a ordonné la restitution de la caution qu’auraient versée les candidats
Sanoussi Kaba, de l'Alliance des Forces du changement, et Ibrahima Barry, de l'UFNG.