20 Mars 2012
Absent du pays lors du meeting empêché de l’opposition par les forces de
l’ordre le samedi dernier au stade de Bonfi dans la commune de Matam, le président de l’union des forces démocratiques de Guinée(UFDG) Mamadou Cellou Dalein Diallo chef de file de l’opposition
guinéenne est montée au créneau lundi soir devant ses militants et sympathisants à Lambandji dans la commune de Ratoma pour fustiger les récentes déclarations du Général Ibrahima Baldé du haut
commandement de la gendarmerie nationale.
Des déclarations dans lesquelles le Général Baldé accuse publiquement les
opposants de donner des armées à leurs militants lors du meeting du samedi 17 mars dernier au stade de Bonfi.
Devant ses militants et sympathisants, le numéro un de l’UFDG, Cellou Dalein
Diallo et membre du collectif et de l’Alliance pour la démocratie et progrès (ADP) déclare : « Nous allons réagir face à toutes ces accusations graves de la gendarmerie nationale, surtout de la
part d’un haut officier de police judiciaire, qui est censé mener des enquêtes et délivrer des résultats. Lorsqu’il affirme sans aucune preuve que l’opposition a distribuée des armes pour tirer
sur la foule en vue de rejeter ça sur le dos de l’armée et de la gendarmerie, nous ne sommes pas cyniques à ce point. Nous ne resterons pas les bras crois » promet Cellou Dalein Diallo avant de
qualifier le gouvernement d’Alpha Condé de paniquer : « Sinon, nous avons mené toutes les démarches, nous avons déposé la demande à la commune Matam, nous n’avons pas eu d’objection. A la veille,
tout le gouvernement panique, la gendarmerie, la Mairie, tout le monde se lève pour dire qu’ils n’ont rien reçu, qu’ils n’ont pas été informés, alors que c’est absolument faux. , c’est le
désarroi, la panique parce qu’un gouvernement responsable ne se comporte pas de cette façon. C’est vraiment dommage pour le peuple » regrette le président de l’UFDG.
Parlant des prochaines étapes des revendications du collectif et de l’ADP, le
numéro de l’Union des forces démocratiques de Guinée est clair : « Nous sortons d’une réunion où nous avons tiré les leçons du meeting que nous avons organisé samedi à Bonfi. Nous avons déploré
l’attitude de la Mairie de Matam qui avait marqué son accord, reçu les loyers du Stade, mais qui, à la dernière minute, sur injonction apparemment des autorités, a nié avoir reçu notre lettre.
C’est pourquoi nous avons décidé de prendre certaines mesures pour marquer notre opposition. D’autres manifestations sont envisagées. Nous allons continuer l’organisation des manifestations
pacifiques pour exiger le respect de tous nos droits, qui sont reconnus par la constitution ».
Aux dernières nouvelles, selon une source proche du collectif et de l’ADP, un
autre meeting est prévu ce week-end à Conakry.
koaci.com