Sur
instruction du chef de l'Etat, le gouvernement gère avec prudence et rigueur ce qui convient d'appeler depuis le 19 juillet la rocambolesque tentative d'assassinat du président Alpha Condé.
"Tous les moyens légaux ont été mis à la disposition des enquêteurs chargés du dossier pour faire toute la lumière. Les citoyens doivent connaître la vérité sur cette attaque" avait réagi
le président. Selon des sources bien informées, contactées par Les Afriques, la commission d'enquête a recueilli auprès de hauts officiers suspects des aveux qualifiés de "graves"
et portant atteinte à l'intégrité physique du chef de l'Etat. Plusieurs civils actuellement en détention au cours des auditions n'ont pas hésité à balancer des noms de certains
hauts dignitaires de la vie politique et du landerneau économique local.
Nos
source nous ont révélé que cette tentative d'assassinat, concoctée avant le départ du chef de l'Etat à Freetown ( capitale de la Sierra Léone) est un monstre à plusieurs têtes. Jusque
là, le pouvoir s'est refusé de faire des commentaires sur l'affaire dont les premiers détails sont attendus ce jeudi en début d'après midi.
Depuis
quelques jours, la rumeur faisant état de la mort de Alpha Omar Barry, AOB, le commando d'élite, chargé de lancer des obus, circule dans les chaumières de Conakry. Le coriace AOB s'est
retrouvé, selon nos informations avec deux jambes broyées et des multitudes d'enflures atroces ensanglantées sur son corps.
Aucune
confirmation pour l'instant du côté de l'Etat, qui ne veut pas déballer.
Selon
une source autorisée, les personnes interpellées devront faire leur première grande apparition à la télévision publique ce jeudi. Le chef de l'Etat, Alpha Condé a quitté Conakry ce mercredi à
destination des Etats Unis sur invitation du président Barack Obama qui le recevra à la Maison Blanche avec ses homologues Mahamadou Issoufou du Niger, Alassane Ouattara de la Côte
d’Ivoire et Yayi Boni du Bénin.