9 Novembre 2011
Une délégation du ministère français de la Santé a exhorté mardi les autorités guinéennes à prendre des 'décisions courageuses' allant dans le sens de l'amélioration des services fournis par les deux grands hôpitaux de Conakry, la capitale.
Cette recommandation a été faite à l'issue d'une visite des Centres
hospitaliers universitaires (CHU) de Donka et Ignace Deen de la ville.
Les émissaires français, invités par les pouvoirs publics guinéens,
ont estimé que les CHU de Donka et d'Ignace Deen ne répondent plus aux normes internationales requises pour offrir des soins de qualité aux patients dont le nombre ne cesse de croître
quotidiennement. Après avoir rencontré les médecins et les surveillants des deux hôpitaux, ils ont indiqué que les services des plateaux techniques et de la radiologie sont obsolètes et que
plusieurs autres services doivent être renouvelés pour assurer le bien-être de la population.
Un spécialiste des maladies tropicales et membre de la délégation
française, le Pr Marc Gentilini, a invité le gouvernement guinéen à prendre immédiatement 'des décisions sages' pour acquérir une nouvelle radio, coûtant environ 65.000 dollars américains pour la
mettre au service des patients qui en ont besoin. Le Pr Gentilini a affirmé que le gouvernement français était disposé à apporter sa contribution pour aider la Guinée à moderniser ses
infrastructures sanitaires. Selon le ministre de la Santé, le Dr Naman Kéïta, ces infrastructures ont besoin d'être rénovées parce qu'elles ont été mises en place depuis l'indépendance en
1958.
Le gouvernement chinois a offert récemment à la Guinée un hôpital de
référence en haute banlieue de la capitale, mais non encore fonctionnel à cause de divers problèmes, notamment le manque de l'électricité et celui des matériels adéquats. A la tête d'un groupe de
mécènes, l'ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'est récemment engagé à offrir un centre de Santé ultra moderne au quartier de Coronthie, à Conakry.