24 Juin 2010
Des heurts ont opposé jeudi des militants de deux partis politiques guinéens, blessant quelques personnes dans la ville de Coyah (50 km à l'est de Conakry), trois jours avant la première élection présidentielle libre depuis 1958, a-t-on appris auprès de ces deux formations.
Des heurts ont opposé jeudi des militants de deux partis politiques guinéens, blessant quelques personnes dans la ville de Coyah (50 km à l'est de Conakry), trois jours avant la première élection présidentielle libre depuis 1958, a-t-on appris auprès de ces deux formations.
Des militants de l'Union des forces républicaines (UFR) de l'ancien Premier ministre Sidya Touré attendaient à Coyah l'arrivé de leur candidat pour un meeting, selon des témoignages recueillis par téléphone.
Ces partisans ont alors vu arriver d'autres militants de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, venant de Forécariah (100 km au sud-est de Conakry).
Les militants des deux formations se sont jeté des pierres et plusieurs personnes ont alors été blessées, dont un monteur de la chaîne de télévision française TV5. Ce dernier "a été blessé à la tête par un jet de pierre", selon un médecin de l'hôpital de Coyah, joint par l'AFP.
Le candidat Sidya Touré, joint au téléphone, a confirmé ces heurts et appelé au calme: "Nous ne voulons pas ce genre d'incidents qui ne sont pas le propre de nos militants, nous demandons à nos frères de l'UFDG de se ressaisir", a-t-il dit.
Pour sa part, le vice-président de l'UFDG, Amadou Ory Bah, a estimé qu'il s'agissait "d'incidents regrettables qu'il faut bannir de nos comportements". "L'UFDG et l'UFR ne sont pas des partis réputés violents", a-t-il ajouté.
Ces violences entre militants sont les premières signalées depuis le début de la campagne électorale, le 17 mai.