27 Juillet 2012
L'opposition "radicale", composée du collectif des partis politique pour la finalisation de la transition et l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), exige la résiliation pure et simple du contrat conclu entre le gouvernement guinéen et l'actuel opérateur d'enrôlement électoral (Waymark) et demande instamment le lancement d'un appel d'offres international sur la base de critères de compétence, d'expérience et de neutralité.
Dans une déclaration publiée jeudi dont Xinhua a reçu une copie, les partis politiques de l'opposition approuvent que les experts de l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie) ont mis en évidence des insuffisances graves et des dysfonctionnements majeurs qui corroborent les réserves importantes émises en avril dernier par la mission d'audit du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Face au blocage politique qui empêche l'organisation des élections législatives, l'ADP et le Collectif rappellent que le dénouement de la crise politique actuelle passe nécessairement par la résolution des problèmes institutionnels relatifs à la recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Pour l'opposition, aucune décision définitive relative à la révision du fichier électoral n'est envisageable avant le rétablissement, au sein de la CENI, de la parité entre la mouvance présidentielle et l'opposition et le règlement de la question de la présidence de cet organe par le choix d'une personnalité consensuelle.
Elle a également dénoncé l'opacité qui entourerait ce contrat par ailleurs introuvable et maintes fois vainement réclamé par le PNUD, l'OIF et toute la classe politique guinéenne.