Il a précisé avoir été arrêté jeudi et relaché samedi à titre provisoire.
Dans une déclaration à l'AFP, M. Diallo, dit El Bechir, du journal privé l'Observateur, a expliqué: "J'ai été libéré provisoirement quitte à me présenter mardi à la première heure devant la commission d'enquête mise en place au lendemain de l'attaque de la résidence du président."
Il a ajouté avoir été arrêté dans un cyber café et emmené d'abord à la Direction centrale de la police judicaire (DPJ) à Konakry.
La brigade d'investigation de la gendarmerie est venue ensuite le chercher pour l'amener à son siège dans la banlieue de la capitale où il a été interrogé trois heures sur ses relations avec le commandant Alpha Oumar "Boffa" Diallo dit AOB, un des militaires arrêtés dès les premières heures de l'attaque du 19 juillet.
"AOB est mon cousin", dit-il, ajoutant avoir comparu le lendemain quatre heures devant la commission mise en place suite à l'attaque de la résidence du chef de l'état", a-t-il dit.
Cette commission est composée d'une quinzaine d'officiers supérieurs de la gendarmerie et de commissaires divisionnaires de la police nationale, selon le journaliste.
"J'ai été bien traité", a affirmé M.Diallo.
"Le commandant (...) n'avait pas le droit de me garder plus de 48 heures. Il m'a expliqué que le lundi étant férié, il prenait la responsabilité de me libérer provisoirement quitte à revenir mardi à la première heure pour comparaître de nouveau devant la commission", a ajouté M. Diallo.
Une quarantaine de civils et militaires ont été arrêtés le lendemain et les jours suivants l'attaque de la résidence du président Condé et ont été déférées devant le Tribunal de première instance de Dixinn (banlieue de Conakry).
Le président guinéen est sorti indemne de cette attaque qu'il a qualifié de "tentative d'assassinat" contre sa personne.