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La Guinée nouvelle

La FIDH pour la garantie de la sécurité des manifestants en Guinée

La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et son organisation membre en Guinée, l'Organisation guinéenne des droits de l’homme (OGDH), appellent le gouvernement guinéen à garantir la sécurité des manifestants et invitent les forces de l'ordre ainsi que l’opposition à s'abstenir de toute violence, selon un communiqué de l’organisation parvenu mercredi APA.


Le texte souligne que les deux structures humanitaires ''sont vivement préoccupées par la situation politique et sécuritaire qui prévaut à Conakry, à la suite des violences survenues en marge d'une manifestation, le lundi 27 août’’.

''Nos organisations demandent la mise en place d'un cadre consensuel en vue de la tenue d'élections législatives, dernière étape de la transition politique initiée en 2010’’, ajoute le communiqué.

Lundi, de nombreux affrontements ont eu lieu à Conakry, dans les communes de Dixinn et Matoto notamment, entre les forces de l'ordre et des partisans des principaux partis de l'opposition, réunis au sein du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition (CPPFT) et de l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) qui avaient appelé à une manifestation pour protester en faveur de l'organisation des élections législatives.

La répression de la manifestation été marquée par l’arrestation de plusieurs dizaines de militants de l'opposition et par de nombreux blessés, tant dans les rangs des manifestants qu'au sein des forces de l'ordre.

''Il est important de faire la lumière, dans les meilleurs délais, sur les violences commises hier, dont il semblerait qu'elles aient pu excéder le strict cadre du maintien de l'ordre et de garantir, en toutes circonstances la sécurité et le droit à manifester des responsables politiques et de leurs militants’’, a déclaré Paul Nsapu, Secrétaire général de la FIDH.

Ces violences s'inscrivent dans un contexte politique particulièrement tendu, autour de l'organisation des élections législatives et des négociations sur la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

De précédentes manifestations, en particulier le 10 mai 2012 et le 27 septembre 2011, s'étaient déjà soldées par d'importantes violences.
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