La Guinée nouvelle
23 Mars 2010
Le président de l’UFR, l’union des forces républicaines est rentré au pays après un long séjour à l’étranger pour se consacrer aux préparatifs des prochaines élections.
Dans cette lancée, il a accordé un entretien à nos confrères de la radio nationale pour dire ce qu’il pense de la machine de transition qui roule à grande vitesse.
D’abord, la nomination des membres du conseil national de la transition.
A propos, Sidya Touré ne comprend pas pourquoi le nombre est passé de 101 conformément aux accords de Ouagadougou à 159 maintenant, selon ses propres termes. Avant d’ajouter que ce n’est
pas ce qui a été convenu entre la présidente de l’institution et le forum des forces vives. Mieux l’origine des personnes qui gonfle le nombre est mal connue. Il faut tabler selon l’ancien
premier ministre et ancienne bête noire du régime du général Lansana Conté pour revoir tout ça et s’accorder sur les modalités du nouveau départ pour faciliter le travail.
Ensuite le recensement des électeurs. A propos, Sidya Touré estime qu’après la correction, le travail doit continuer puisque selon toujours le président de l’UFR, la commission électorale
nationale indépendante doit expliquer comment l’enrôlement des jeunes a été fait, la correction des doublons, les radiations et surtout les zones où le recensement n’a pas bien
fonctionné. Autant dire que le président de l’UFR n’exclu pas la reprise du recensement des électeurs s’il le faut.
Après ces remarques et suggestions, Sidya Touré compte sur la bonne compréhension de ses frères de l’opposition pour barrer la route à la précipitation et assurer au processus tout son éclat.
Tout un challenge.