7 Avril 2010
Le procès des présumés narcotrafiquants qui avait été ouvert le 29 mars a pris en fin de semaine une pause pascale pour reprendre ce 6 avril à la cour d’appel de Conakry. Et les avocats qui avaient réclamés la tête du ministre d’état chargé des services spéciaux, de la lute anti drogue et du grand banditisme, le lieutenant Colonel Moussa Tiégboro Camara ne voulaient rien entendre ou comprendre que la présence de ce dernier.
Ainsi, le procureur général, Sidy Ndiaye a indiqué que la lettre devait être adressée au ministre Tiégboro le vendredi dernier. Mais la journée du vendredi étant courte puisque se terminant à 12 heures, selon la loi de la fonction publique en vigueur, il n’a pu adressé le courrier au lieutenant colonel. Et le lundi aussi était un jour férié. Mais puisqu’en matière de justice il faut respecter la loi, M.le procureur va adresser la lettre au ministre ce mardi. Et selon toujours Sidy Ndiaye, le ministre Tiégboro va comparaître le jeudi.
Les avocats de la défense ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont demandé au président de la cour Doura Chérif de se consulter pour décider de la suite de leur participation au procès. Et comme il fallait s y attendre, les avocats de la défense ont réclamé la tête du ministre Tiégboro ou rien au président de la cour. En claire, les avocats demandent de suspendre les audiences jusqu’à la comparution des personnes citées.
Doura Chérif a, alors demandé à son tour à la partie civile et aux avocats de patienter aussi pour 10 minutes afin de lui permettre de consulter aussi pour donner une suite au débat.
Et une vingtaine de minute après, le président Doura est revenu dans la salle pour donner une suite favorable à la doléance des avocats de la défense. Et par la même occasion, il a reporté les audiences pour le jeudi prochain.
Ce n’est pas tout car le directeur de l’aviation civile, le commissaire central de Boké, le commandant de la brigade et l’ancien maire de Boké devaient aussi comparaître. Ça ne fait que commencer' avec le narcotrafic …