17 Janvier 2012
«Le coach ne nous a pas lâchés», s’esclaffe Thierno Bah. Nous avons souffert depuis le 9 décembre.»
L’arrière est en préparation en Côte d’Ivoire, aux ordres du Français Michel Dussuyer, avec l’équipe nationale de Guinée (n.d.l.r.: à ne pas confondre avec la Guinée-Bissau ou la Guinée équatoriale, coorganisatrice de la CAN). «J’ai hâte que ça commence. Ça sera une belle expérience.»
Avant ce tournoi, Thierno Bah ne compte qu’une poignée de sélections. Ce qui ne l’empêche pas de viser haut. «Nos objectifs n’ont pas encore été arrêtés, mais nous voulons essayer de passer les quarts de finale.» Un exploit réalisé une fois seulement, en 1976. Cette année-là, la Guinée avait juste échoué en finale.
Absent de la CAN en 2010, le «Syli National» a cette fois presque obtenu un sans-faute en qualification: aucune défaite pour quatre victoires et deux nuls. «Idéalement, nous aurons fait ce qu’il faut contre le Mali et le Botswana pour passer le premier tour avant d’affronter le Ghana le 1er février, qui fait partie des trois meilleures équipes d’Afrique», souhaite le Lausannois.
Le défenseur a retrouvé l’ex-attaquant du FC Sion Pascal Feindouno. «On a voyagé ensemble et un peu évoqué l’affaire du retrait de points. Pascal aime la compétition et c’est pour ça qu’il a quitté le Valais. Il avait besoin de jouer. Son manque de jeu m’aurait inquiété s’il n’avait pas participé à tous ces tests d’endurance. Il est techniquement au-dessus et va très bien s’intégrer.»