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La Guinée nouvelle

Toumani Sangaré, président de la CENI :"on m'a menacé de mort"

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Pendant que les guinéens attendent encore la proclamation officielle des résultats du second tour de la présidentielle qui a vu Alpha Condé l’emporter sur Cellou Dalein Diallo, nombreux sont les observateurs qui se demandent encore comment l’ancien opposant a fait pour renverser si bien la tendance. Lui qui avait à peine recueilli 12% des suffrages au premier tour.

 

« On m’a menacé de mort… », voici en substance les propos tenus par le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante de Guinée, le général Siaka Sangaré, à des confrères et des membres de la société civile curieux de comprendre le revirement de situation spectaculaire qui s’est produit dans l’entre deux tours de la présidentielle à Conakry. On se rappelle que lors du premier tour, c’est Cellou Dalein Diallo - l’ancien premier ministre- qui l’avait emporté loin devant Alpha Condé. On s’était dit que « l’affaire était donc pliée », et que le futur président (mathématiquement en tout cas) ne pouvait être que l’ancien premier ministre de Lansana Conté.

 

Tel ne fut cependant pas le cas. Après plusieurs reports -le second tour ayant été à maintes fois décalé; c’est Alpha Condé qui est proclamé vainqueur du second tour de la présidentielle de la Guinée. A travers le monde entier, c’est la surprise générale -en tout cas pour nous qui n’étions pas dans les secrets de Dieu. Comment cela a-t-il été rendu possible ? Comment celui qui avait eu un si maigre score au premier tour a pu renverser la vapeur en engrangeant le maximum de voix (plus de 52%) au second tour ? Ce sont là des questions qu’on ne cesse de poser.

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Pour en avoir le cœur net, certains confrères de la sous-région et membres de la société civile ont tenu à rentrer en contact avec le président de la CENI, notre compatriote Siaka Sangaré. Ce dernier selon nos sources, sans hésiter, leur aurait avoué qu’il n’avait aucunement le choix et qu’il fallait publier les résultats. Car, dit-il « on m’a menacé de mort … ».

Toujours selon nos confrères, Siaka Sangaré aurait même estimé que cela n’e valait pas la peine de prendre des risques. Surtout dans un pays qui n’était pas le sien et de surcroit très fragile.

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