21 Septembre 2011
Newton le savait bien: tout ce qui monte finit par retomber. C'est surtout vrai pour les satellites des années 90, mis en orbite sans le carburant nécessaire pour effectuer une ré-entrée contrôlée ou être envoyés mourir dans un cimetière de l'espace, loin de l'attraction terrestre. Comme le satellite UARS, surveillé de près par la Nasa. L'agence spatiale américaine estime désormais que des débris de la sonde de six tonnes devraient toucher Terre entre jeudi et samedi. Reste à savoir où.
L'orbite de UARS est comprise entre 57° nord et sud. Comme le montre l'animation ci-dessous, tout le monde est concerné, d'Edmonton au Canada au Cap en Afrique du sud.
La Nasa ne devrait pas connaître la zone concernée –d'environ 750 km de diamètre– jusque dans les dernières heures. Comme les cas précédents, environ 90% du satellite devrait se consumer dans l'atmosphère. Il restera environ 500 kg de débris qui devraient parvenir jusqu'au sol.
Pas de panique cependant: personne n'a jamais été blessé par un bout de satellite tombé du ciel. Même à sept milliards d'habitants, l'homme n'occupe en qu'environ 10% de la surface de la planète. Selon la Nasa, la probabilité que quelqu'un soit touché est de 1 pour 3.200. Le risque que cela soit vous est donc de 1 pour 21 milliards. Malgré tout, l'agence américaine de premiers secours, FEMA, a déclaré qu'elle se tenait prête à réagir.