La Guinée nouvelle
28 Novembre 2010
Le second tour de la présidentielle ivoirienne de dimanche a été "globalement non transparent" dans le nord du pays, sous contrôle de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis 2002, a affirmé un porte-parole du chef de l'Etat et candidat Laurent Gbagbo.
"De graves irrégularités sont intervenues dans les zones contrôlées par les Forces nouvelles, où beaucoup d'intimidations et de contraintes ont été exercées" contre les électeurs de M. Gbagbo, a affirmé Pascal Affi N'Guessan lors d'une conférence de presse.
Au nord, "globalement le scrutin n'est pas transparent, il n'est pas sincère, il n'y a pas liberté de vote", a-t-il lancé.
L'élection s'est passée "dans cette zone sous tension, dans la peur, dans les agressions, sous la menace des armes des Forces nouvelles", a-t-il jugé.
"La réalité sur le terrain, c'est qu'il n'y a pas de désarmement", contrairement aux dispositions de l'accord de paix de 2007, a accusé M. N'Guessan.
De son côté, le parti de l'opposant Alassane Ouattara a accusé les partisans du président d'avoir empêché beaucoup de ses propres électeurs de voter, à Abidjan et dans le centre-ouest notamment.