La Guinée nouvelle
25 Avril 2011
Il existe deux façons d'augmenter l'approvisionnement en aliments : trouver de nouveaux champs ou trouver des façons de multiplier le champ à partir de champs existants. La révolution verte des années 1960 et 1970 a été consacrée à la deuxième option c'est-à-dire l'utilisation de la science en vue de l'expansion de la taille de production.
Aujourd'hui, les stratégies d'attaque du problème de la production alimentaire viennent de la direction opposée. La zone de savane d'un milliard d'acres en Guinée est l'une des dernières plus grandes réserves de terres sous exploitées (prairies), un andain en forme de croissant qui s'étend à l'est de l'Afrique jusqu'en Éthiopie et au Sud au Congo et en Angola. Actuellement, seulement 10 pour cent de cette zone de terre arable sont exploités selon une étude menée en 2010 par la FAO et la Banque mondiale.
Les investisseurs dont certains représentent des gouvernements et d'autres des intérêts privés promettent la construction d'infrastructure, l'introduction des technologies, la relance de la productivité, la création d'emplois locaux, l'amélioration de la sécurité alimentaire locale et l'approvisionnement du reste du monde en investissant sur les terres africaines.
Plus récemment et sans doute en réaction aux accords agricoles controversés très médiatisés en Afrique, l'investissement a changé en modèles commerciaux alternatifs comme compromis pour tous les investisseurs. Dans la communauté d'aide internationale qui a remarqué l'expansion de l'investissement agricole en Afrique avec quelque appréhension, des propos ont souligné l'utilisation d'outils subtils tels que les codes de non-obligation de conduite pour encourager les « investissements gagnant-gagnant ».
Sans considération, les gouvernements africains embrassent ces opportunités d'investissement comme solution à la fois économique et sociale. Il y a environ 1 milliard de personnes en Afrique souffrant de famine et de malnutrition malgré une assistance au développement depuis 50 ans.
Conclusion: Il serait possible de nourrir 9 millions de personnes d'ici 2050 de façon durable et par la même occasion éradiquer la pauvreté globale. Nous pouvons y arriver! Cela nécessitera de nouveaux modèles et approches commerciales - et la mise en synergie des réflexions collectives et la résolution du problème à un niveau plus élevé.
Au vu de cet optimisme, quelle est la portée pour les exportateurs agricoles canadiens? Les deux plus grands marchés d'aliment sont la Chine et l'Inde - ces deux nations investissement également en Afrique pour réduire le risque de pénurie et de la flambée des prix à l'avenir. Les agriculteurs canadiens devront s'activer pour rester compétitifs sur le marché d'exportation des biens de consommation international étant donné les innovations dans la production d'aliment.