La Guinée nouvelle
15 Mars 2010
Le vendredi dernier, le président de la république par intérim et ministre de la défense nationale, le général de brigade Sékouba Konaté a effectué une sortie musclée au camp Alpha Yaya
Diallo pour dénoncer je cite « ceux qui veulent saper la démocratie par la voie subversive ».
Dans sa colère contre ceux qui tiennent des réunions clandestines dans le but de lui déstabiliser, le président par intérim est allé jusqu'à menacer de mort. Un extrait
« Le militaire, le soldat, l'officier, c'est sa parole. Ceux qui se mêlent dans de faux problèmes, surtout les caporaux, ils seront radiés. Je mets en garde ceux qui se faufilent et tiennent des réunions secrètes. Nous sommes au courant, à la mangroves à Manéah, au Génie militaire ... Mais, quiconque par esprit ethnique se met contre le processus démocratique, on va l'offenser et le détruire '' Nous avons la paix à l'intérieur, et nous avons la confiance à l'extérieur». La suite est connue. Aujourd’hui, il semble que les menaces ont été mises en exécution.
Selon nos informations, certains officiers supérieurs de l’armée et caporaux ont été interpellés samedi et d’autres arrêtés dans la nuit du samedi à dimanche.
Selon les mêmes sources, ces militaires arrêtés seraient détenus à la gendarmerie nationale, au camp de Kassa situé au large de Conakry, au PM3, au camp Joseph Macambo Loua
communément appelé « camp Koundara » où le Capitaine Moussa Dadis Camara a faillit passer l’arme à gauche par la volonté de son aide de camp, le lieutenant Aboubacar Sidiki
Diakité alias Toumba.
Pour l’heure, il n y a pas de déclaration officielle, encore moins d’idée sur l’identité des militaires arrêtés encore moins sur leur nombre. Mais tout porte à croire que des militaires
arrêtés sont accusés de tentative e coup d’état contre le général Konaté.
Activités subversives ou tentative de renversement ? Nous y reviendrons.