La Guinée nouvelle
22 Mars 2011
L’agression dont a été victime le 23 octobre 2010, à Conakry en Guinée, Aliou BARRY, spécialiste des questions de défense et de sécurité des pays africains, auteur et coauteur de nombreux ouvrages, défenseur des droits
humains, président de l'Observatoire national de la démocratie et des Droits de l’homme (ONDH), une institution nationale publique indépendante (INDH), s’est déroulée alors qu’il tentait
d’empêcher la garde présidentielle de s’en prendre à un groupe de jeunes en raison de leur appartenance ethnique.
Cette agression à l’encontre d’un défenseur des droits humains
tout comme les violences commises ce jour là sur de jeunes sympathisants de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) sont restées impunies.
La torture est punie par le Code pénal guinéen ainsi que par des traités internationaux auxquels la Guinée a souscrit, notamment le Pacte
international sur les droits civils et politiques, la Convention contre la torture et autres peines et traitements cruels, inhumains et dégradants et la Charte africaine des droits de l’homme et
des peuples.
Malgré les engagements pris, les autorités guinéennes se refusent
de mener une enquête sur l’agression commise contre Aliou BARRY, de sanctionner les membres des forces de sécurité et
d’engager des poursuites contre les auteurs de cette agression.
Aliou BARRY a donc engagé une procédure judiciaire auprès du Parquet de
Paris contre le Général Sékouba Konaté, Président de la République et Ministre de la défense au moment des faits.
Aliou BARRY a fréquemment et publiquement dénoncé les actes de criminalité et l'usage excessif de la force de la part des membres des forces de défense et
de sécurité en Guinée. La plainte ainsi déposée pour les faits dont il a été victime s’inscrit dans le combat qu’il mène contre les détenteurs d’un pouvoir qui s’oppose par la force et
l’intimidation à l’émergence d’un Etat de droit en Guinée.
-Pour lutter contre l’impunité par des enquêtes indépendantes sur
les atteintes graves aux violations du droit international humanitaire en Guinée ;
-Pour la prohibition de l’usage illégal de la force comme
instrument de répression ;
Pour mettre fin aux
violences politiques en Guinée ;
-Pour la poursuite et la sanction par les justices nationale et
internationale des violations des droits humains en Guinée ;
-Pour la reconnaissance et le respect par les autorités politiques
du combat des défenseurs des droits humains.
Nous avons décidé de créer un COMITE INTERNATIONAL de SOUTIEN
Pour plus d’information sur cette plainte et le comité de soutien, veuillez vous rendre sur le site :
ensemblepourbatirtogethertobuild.com
Monsieur Daniel BART
Président du Comité international de soutien