GUINEEWEB.ORG

La Guinée nouvelle

Guinée: Les cadres du parti de Faya Millimono non reconnu menacent de manifester

 

Le leader du Bloc libéral (BL-opposition) de Guinée, Faya Millimono, a menacé vendredi, au cours d’un point de presse, d’aller protester le 11 février prochain devant la Cour suprême pour dénoncer 'le refus' du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation d’agréer son parti politique.


M. Millimono, accompagné des cadres de son parti en gestation et de son avocat, Gabriel Kamano, a expliqué qu’il serait contraint d’aller protester après de nombreuses démarches administratives infructueuses et auprès de personnes physiques et d’institutions nationales et diplomatiques.

Le chef du BL a indiqué que toutes ses démarches auprès d’ONGs  et des partis d’opposition et de la mouvance présidentielle n’ont pas pu l’aider à avoir le récépissé pour son parti politique.

'Le refus du ministre de l’Administration du territoire, Alassane Condé, d’agréer mon parti n’est rien d’autre que du mépris, de la ségrégation et  de la violation du droit', a-t-il déclaré.

M. Millimono et ses camarades ont estimé que le refus du ministère de répondre à la demande du BL dans les 3 mois prévus par la loi n’est rien d’autre qu’un 'refus implicite' qui, selon eux constitue 'un manquement' à l’égalité des citoyens devant la loi, à la liberté d’association et à la neutralité de l’administration.

'Cette violation de la loi n’est pas l’apanage du seul ministère de l’Administration. Nous reprochons les mêmes manquements à la Cour suprême où notre requête, déposée depuis le 27 décembre dernier, est restée sans suite (...)', a martelé le leader du BL, ancien vice-président de la Nouvelle génération pour la République (NGR).

M. Millimono assure que lui et ses camarades ont suffisamment d’arguments pour se faire entendre devant la Cour suprême pour protester contre ces faits et d’autres, car, soutient-il, 'quand un peuple ne peut plus défendre ses libertés, il devient mûr pour la dictature et l’esclavage'.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a annoncé qu'elle organiserait les élections législatives le 12 mai prochain a commencé à déployer ses membres chargés de procéder au recensement des électeurs.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article