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La Guinée nouvelle

Les echos du procès des narcotrafiquants

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La cinquième journée des assisses du procès des présumés narcotrafiquants a ouvert la balle ce matin dans la salle des audiences de la cour d’appel de Conakry.

Et par mis les témoins qui devaient comparaitre figure en bonne place le ministre d’état chargé des services spéciaux, de la lute anti drogue et du grand banditisme, le lieutenant colonle Moussa Tiégboro Camara, de  l'ex-directeur national de l'avion civile,  Djibril Camara,  de l'ex-directeur général de l'Agence de la navigation aérienne (ANA),  Mamady Kaba, Siafa Béavogui, l'ex-gouverneur de Boké et Ibrahima Barry, ancien maire de la commune urbaine de Boké. M.Kaba a noté que depuis 1996, l’aviation de Boké a été fermé et le matériel démentété. Et comme lui, les autres témoins ont tous nié les faits qu’on leur réproche.

 

Mais auparavant, magistrats, juges et avocats s’étaient d’abord retrouvés dans un bureau de la cour d’appel pour laver certainement le linge sale en famille. Et à la reprise des audiences, personne n’a évoqué le nom du ministre d’état qui traque les bandits et autres narcotrafiquants. Mais Me Bérété, un des avocats de la défense a attiré l’attention de la Cour, sur l’attaque selon lui dans la nuit du samedi à dimanche  de la maison centrale de Conakry par les agents du lieutenant-colonel Moussa Thiégboro Camara, sans plus de précision encore moins de preuve.

Il est allé plus loin jusqu’à tenir pour responsable le ministère  Moussa Thiégboro Camara si quelque chose arrivait à leurs clients. Un autre avocat Me Rafi Raza a abondé dans ce sens en demandant  à la cour de transférer leurs clients à la maison centrale puisque selon lui à la tombée de la nuit et au moment de transférer les présumés coupables de narcotrafic, ils peuvent être victimes d’attaque.

 

Et le premier président de la cour d’appel  DOURA Chérif n’a pas trouvé d’inconvénient pour reporter les audiences à demain mardi à partir de 10 heures.

Par ailleurs, le fils ainé du président défunt, le capitaine Ousmane Conté qui était sur le banc des accusés pour répondre des charges qui pèsent sur lui a bénéficié de la clémence de la cour suite à la doléance formulée par ses avocats pour raison de santé. Son heure était arrivée mais, il faut attendre d’abord. La santé avant tout.

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